Chaque année, l’APC organise des ½ journées d’inspection visuelle de l’ensemble des bouteilles de plongée du club.

Élément crucial de l’équipement du plongeur, la bouteille de plongée doit être contrôlée de façon régulière. Pas de blague avec la sécurité! La réglementation indique que les blocs de plongée sont à rééprouver tous les deux ans afin de s’assurer de leur conformité. Ce délai passe à six ans s’ils font l’objet d’une inspection visuelle annuelle en club. C’est la condition sine qua none!

Vu le nombre de bouteilles à inspecter et le nombre de Technicien en Inspection Visuelle, les journées TIV s’étendent généralement sur deux ou trois ½ journées.

On commence par recenser tous les blocs puis il faut s’atteler maintenant à la préparation des blocs de plongée. Nous les vidons de leur air et les démontons totalement. D’abord le culot à enlever, puis le filet de protection. Les bouteilles dénudées, nous nous attaquons à la robinetterie. On dévisse le robinet et on se débarrasse du joint : chaque bloc recevra un joint neuf en fin d’inspection. Bien entendu, si le robinet présente le moindre problème, il sera lui aussi remplacé.

Place à l’inspection visuelle des blocs de plongée

Chaque technicien TIV procède d’abord à une vérification de l’état extérieur du bloc. En cas de marques de corrosion, la procédure est relativement rapide : suppression des points d’oxydation, petit ponçage et coup de peinture anticorrosion. Vient ensuite l’inspection intérieure de la bouteille, c’est là que ça se corse ! Nous cherchons ici toute trace d’usure et de rouille à l’aide d’une petite lampe puissante. Si la bouteille de plongée présente des signes d’oxydations, elle est soumise à un cycle de nettoyage complet.

C’est parti pour le grand ménage des journées TIV !

  • Suppression de la rouille : armé d’une brosse rotative, le technicien TIV gratte et ôte les traces d’oxydation.
  • Lavage : la bouteille est nettoyée à l’eau très chaude afin d’évacuer la poussière due à l’étape précédente.
  • Séchage : il est important de sécher correctement l’intérieur de la bouteille, étape qui peut s’avérer assez longue.

Une fois toutes ces étapes terminées, la bouteille est enregistrée dans l’application de la FFESSM. Nous y renseignons son numéro de série ainsi que celui du robinet. Les blocs sont maintenant prêts à être remontés. On n’oublie pas le joint neuf du robinet, et hop, on rhabille les bouteilles de plongées avec leur filet de protection et leur culot.

Et c’est reparti pour un an …